Entouré de murs de briques surmontés d’élégantes balustrades en pierre, le jardin de l’abbé occupait une partie du flanc de la colline de Garenne aménagée en amphithéâtre. Sa composition était dictée par le palais abbatial. Un axe reliait les arcades de la pharmacie et l’entrée principale du palais à la chapelle Notre-Dame de Montaigu proposant une perspective et une symétrie parfaites, typiques des jardins à la française. Cette perspective a été rompue lors de la construction du viaduc du chemin de fer en 1855. Les bassins des deux fontaines sont les seules composantes authentiques du jardin du 18e siècle.
Pour faire revivre ce jardin, de nombreuses variétés de rosiers et d’hortensias composent la structure de base des parterres. La garniture végétale est complétée par des espèces de plantes annuelles et vivaces.