Si on n’a pas une Rolex à 50 ans, on a raté sa vie. » a dit un jour le publicitaire Jacques Séguéla. A l’époque où l’abbaye de Villers était occupée par les moines, cette affirmation pour le moins maladroite n’aurait eu aucun intérêt puisqu’ils ne portaient pas de montre au poignet. En lieu et place de l’horloge murale, du réveille-matin, de la tocante, de l’oignon ou de la montre de gousset, les religieux utilisaient le cadran solaire. Beaucoup plus encombrant mais tout aussi précis.
Comme son nom l’indique, le cadran solaire se basait sur la course du soleil, d’est en ouest, pour indiquer l’heure. Numéroté comme une horloge, l’objet ingénieux était muni d’une boussole, histoire de ne pas perdre le nord. Le sonneur de cloches s’en servait pour appeler les moines à la prière et aux diverses occupations qui rythmaient leurs journées.
A l’abbaye de Villers, on ne perdait pas son temps ! Si vous désirez en savoir plus encore sur l’utilité et le fonctionnement du cadran solaire, c’est ici et maintenant.
