Thomas Frank Hopper

Thomas Frank Hopper, c’est un riff de guitare slide branchée sur un ampli à lampes et des mélodies qui suintent le Blues Rock. C’est aussi un artiste généreux et proche du public avec une sensibilité hors du commun et une voix pure. Laissez-vous emporter par l’authenticité de la musique de cet artiste belge au talent indéniable ! 

« L’un des talents les plus prometteurs du rock belge d’aujourd’hui »,  Classic 21

Le podcast

Podcast 1 : La prière


Dans le 1er épisode, nous vous racontons l’intense vie spirituelle de ces religieux. A l’abbaye de Villers, on prie le jour et la nuit !

Podcast 2 : Arnulphe de Bruxelles


Dans ce deuxième épisode, nous vous racontons l’histoire d’Arnulphe de Bruxelles, un religieux fanatique de l’Abbaye de Villers qui avait la fâcheuse et douloureuse tendance à prendre au pied de la lettre l’expression « se donner corps et âme » ! Mais rassurez-vous, tous les moines n’étaient pas adeptes du masochisme !

Podcast 3 : A table !


Dans ce nouvel épisode, nous vous invitons à la table des moines de l’Abbaye de Villers. Les religieux ne risquaient pas de souffrir d’une indigestion ou d’une « gueule de bois ». En effet, l’amour déréglé du boire et du manger était proscrit car, selon la règle de Saint Benoît, « rien n’est plus indigne de tout chrétien que l’excès de nourriture ».

Podcast 4 : Le moine volage


A l’abbaye de Villers, l’abstinence sexuelle est une condition sine qua non à l’admission des moines dans la communauté. Un engagement que certains ont parfois du mal à respecter. C’est notamment le cas d’Etienne De Got, un religieux du 18ème siècle toujours prêt à « courir le guilledou » ! C’est l’histoire de ce moine volage et concupiscent qui vous est contée dans ce 4ème épisode.

Podcast 5 : Hildegard von Bingen 1/2


Un sacré personnage qu’Hildegard von Bingen ! Véritable star de son époque, adulée autant par les puissants que par les gens du peuple, la religieuse allemande du 12ème siècle inspire aujourd’hui encore les historiens, les musicologues, les adeptes de la médecine douce... sans oublier les catholiques. Canonisée en 2012 par le pape Benoît XVI, Hildegard était une femme, une féministe diront certains, aux talents multiples. Voici la 1ère partie de sa biographie.

Podcast 6 : Hildegard von Bingen 2/2


Compositrice, guérisseuse, scientifique, femme de lettres et de pouvoir, Hildegard von Bingen avait plusieurs cordes à son arc. Elle constitue une référence pour les naturopathes et les horticulteurs. Ses livres sur les plantes et leurs bienfaits ont d’ailleurs inspiré les jardiniers de l’Abbaye de Villers. Ses travaux sur le corps humain, la psychologie et... la sexualité font également preuve d’une grande modernité. Comme on vous l’explique dans la 2ème partie de sa biographie, la religieuse du 12ème siècle n’a décidément pas fini de nous étonner.

Podcast 7 : Au cachot

Lorsque vous venez à l’abbaye de Villers, ne manquez surtout pas la visite des prisons cisterciennes datant du 13ème siècle. On vous rassure : vous pouvez entrer... et sortir ! Ces 4 cachots, d’une superficie de 12m² chacun, étaient réservés aux religieux et aux laïcs qui avaient commis quelque grande faute. L’endroit exceptionnellement bien conservé a inspiré un certain Victor Hugo (« Les Misérables »). Attention : âmes sensibles, s’abstenir !

Podcast 8 : La saignée

Jadis, les soins donnés aux malades occupaient une part importante de la vie monastique de l’Abbaye de Villers. Les moines disposaient d’une infirmerie, d’une pharmacie et d’un jardin de plantes médicinales. Mais qu’ils soient souffrants ou bien portants, les religieux ne pouvaient échapper à la saignée. Une opération « à bras ouvert » considérée alors comme de la médecine préventive ! Un 8ème épisode à consommer sans modération et sans... ordonnance.

Podcast 9 : Pierre, fou de Dieu

Du latin "stigma", qui signifie "piqûre au fer rouge", on appelle stigmates les blessures infligées à Jésus lors de sa passion : aux mains, aux pieds, à la tête ou au côté. Soit elles apparaissent de façon mystérieuse dans la chair de certains fidèles, soit elles sont volontairement provoquées par des chrétiens sur leur propre corps ! Ce fut notamment le cas de Pierre, un religieux de l'abbaye de Villers ayant vécu au 13è siècle. Un "fou de Dieu" dont la vie s'apparente à un véritable chemin de croix.

Podcast 10 : La rose et le goupillon

Placide est l’un des plus célèbres moines de l’abbaye de Villers. Même si aucune source historique ne le confirme avec certitude, il est passé à la postérité pour avoir été le dernier religieux à quitter l’abbaye lors de sa suppression le 13 décembre 1796. Rien d’exceptionnel ou d’héroïque, me direz-vous. Oui, sauf que Dom Placide est aussi le personnage principal d’un roman d’amour ! Une love story avec une belle aristocrate du Brabant Wallon. Etonnant, non ?

Podcast 11 : La visite royale

Tout au long du 19e siècle (et encore aujourd’hui), l’abbaye de Villers attire les romantiques. C’est en quelque sorte « the place to be » pour les touristes, désargentés ou fortunés, inconnus ou célèbres, qui profitent de la nouvelle ligne ferroviaire Ottignies-Charleroi (1854-1855) pour faire escale dans la commune brabançonne et se balader entre les murs séculaires de l’abbaye cistercienne. Le 11 septembre 1862 restera dans les annales de l’Histoire de Villers-la-Ville. Jamais auparavant, les Villersois n’avaient accueilli autant de têtes couronnées en une seule journée. Attention, le train entre en gare...

Podcast 12 : Quatre moines et un enterrement

L'abbaye de Villers compte en son sein de nombreuses tombes. La plupart d'entre elles sont anonymes, de façon à respecter le voeu d'humilité des moines inhumés. De l'extrême onction à la mise en terre, en passant par la messe des morts et les prières, l'enterrement des religieux était l'occasion de rites solennels scrupuleusement respectés par la communauté monastique afin que l'âme du défunt gagne le ciel.

Podcast 13 : Gobert d'Aspremont

Parmi les nombreux moines qui ont vécu à l'abbaye de Villers entre 1146 et 1796, il en est un dont le nom a traversé les siècles : Gobert VI d'Aspremont dit le Bienheureux. Entre guerre et paix, croisade et pélerinages, ce noble originaire de Lorraine aura dédié une bonne partie de son existence au service de l'Eglise, de la Chrétienté et de sa foi. Découvrez l'histoire étonnante d'un personnage hors du commun dont le gisant (sculpture funéraire) se trouve dans le cloître du monastère.

Podcast 14 : Silence !

Selon la règle de saint Benoît, écrite vers l'an 540, le silence était primordial à la vie des moines. Les Cisterciens de l’abbaye de Villers ont donc adopté le langage des signes qui existait déjà dans le monde monastique. Ceci leur permettait de communiquer entre eux durant leurs tâches quotidiennes, tout en restant fidèles à la règle du silence. Règle dont le but était de rester ouvert et disponible à la prière solitaire devant Dieu. Un nouvel épisode à écouter religieusement et… en silence !

Podcast 15 : La chapelle des miracles

Au sommet du large escalier de 110 marches qui se glisse sous les arcades du chemin de fer, niche la chapelle Notre-Dame de Montaigu. Au 17e siècle, elle fut le théâtre de plusieurs miracles, comme une cloche qui se mit à sonner toute seule à la tombée du jour ou des guérisons inexpliquées. Plus récemment, il paraît qu'un arbre, apparemment sain, s'est abattu sans aide extérieure, juste à côté de la chapelle... Il y a de quoi se poser des questions, non ?

Podcast 16 : Cours Barthélémy, cours !

La vie d'un moine à l'abbaye de Villers n'était pas toujours un long fleuve tranquille. La rigueur de la vie cistercienne, la cohabitation avec les mêmes hommes ou les sirènes du monde extérieur incitaient certains religieux à prendre le large. Ce fut notamment le cas de Barthélémy de Pauw.

Podcast 17 : Victor Hugo à Villers

Victor Hugo aimait l'abbaye de Villers. Il y a fait plusieurs séjours entre 1861 et 1869. Les visites du célèbre écrivain ont grandement contribué au rayonnement international de l'abbaye cistercienne, notamment grâce aux prisons du monastère dont il s'est librement inspiré dans son chef-d'œuvre "Les Misérables".

Podcast 18 : La genèse de l’abbaye

En avril 1146, à l’instigation de Bernard de Clairvaux, l’abbé Laurent, 12 moines et 5 convers s’installent dans le Brabant. Le but de ces religieux venus de l’abbaye de Clairvaux : fonder un monastère cistercien. Ainsi débute la formidable aventure de l’abbaye de Villers.

Podcast 19 : Convers,une vie de labeur

La prospérité de l’abbaye de Villers est due en grande partie aux convers, des religieux de second rang qui se consacraient essentiellement au travail manuel. Même s’ils faisaient partie de la communauté religieuse, les convers participaient peu à la vie liturgique et toujours à l’écart des moines. Le plus souvent illettrés, il leur était interdit d’apprendre à lire et à écrire au sein de l’abbaye. Ils devaient donc réciter par cœur les prières en latin !

Podcast 20 : Une araignée au plafond !

« Prenez, mangez, ceci est mon corps…Buvez-en, car ceci est mon sang… » A l’abbaye de Villers, les moines accordaient une grande importance à la célébration du pain et du vin consacrés. L’eucharistie occupait une place centrale dans leur vie religieuse. Mais un jour, une araignée vint jouer les trouble-fête…

Podcast 21 : Que la justice soit faite !

La salle du chapitre jouait un rôle primordial dans la vie de la communauté monastique de l’abbaye de Villers. C’est là qu’on jugeait les religieux suspectés d’avoir commis un délit et qu’on prononçait la sentence si leur culpabilité était avérée. Ecoutez l’histoire de Gobert Mormal, un moine accusé d’avoir rompu son vœu de chasteté !

Podcast 22 : Bienvenue à l'hôtellerie !

Suivant la règle de saint Benoît, "tous les hôtes qui arrivent seront reçus comme le Christ", les moines de l'Abbaye de Villers accueillaient les visiteurs à l'hôtellerie. Ils avaient l'obligation de leur assurer gratuitement le gîte et le couvert. Tout le monde était le bienvenu, à l'exception des femmes !

Podcast 23 : Le boeuf remis à neuf

L'épisode miraculeux de la "résurrection" d'un bœuf illustre bien la volonté des moines cisterciens de suivre à la lettre la règle de saint Benoît qui imposait aux religieux de l'Abbaye de Villers de soulager les pauvres et de secourir celui ou celle qui est dans l'épreuve.

Podcast 24 : Jacques Hache, le bâtisseur

Sans l'abbé Jacques Hache (1663-1734), l'abbaye de Villers n'aurait sans doute pas eu le même visage que celui qu'il présentait au visiteur avant la destruction partielle du monastère cistercien à la fin du 18e siècle. C'est à ce prélat énergique et déterminé que l'on doit notamment la construction du palais abbatial et de la cour d'honneur ainsi que la restauration du réfectoire des moines.

Podcast 25 : Le bal des voleurs

Au 19e siècle, le moulin-boulangerie où se trouve aujourd'hui le centre du visiteur de l'Abbaye de Villers devient un hôtel : l'Hôtel des Ruines. Chaque année, on y organise "le bal des nobles", un rendez-vous prestigieux pour les aristocrates, les bourgeois et les notables du pays. Mais en avril 1929, l'événement mondain prend une tournure inattendue lorsque des voleurs s'introduisent dans l'hôtel...

Podcast 26 : Julienne de Cornillon

Dans le chœur de l’église abbatiale se trouve une pierre enchâssée en hommage à Julienne de Cornillon. Décédée le 5 avril 1258 à Fosses-la-Ville, elle fut inhumée dans l’abbaye cistercienne de Villers. Découvrez le destin exceptionnel de cette religieuse à la foi inébranlable qui fut canonisée par le pape Pie IX.

Podcast 27 : In Vino Veritas

Les moines cisterciens de l’abbaye de Villers ont toujours consommé du vin. D’après les archives, un vignoble y existait déjà dès 1312. Il était nécessaire pour le service divin, pour le réfectoire où on le buvait coupé d’eau ou en tant que fortifiant. Mais attention, il n’était pas question de rouler sous la table !

Podcast 28 : L’abbé qui s’aimait tant...

Parmi les 64 abbés qui ont dirigé l’abbaye de Villers, certains se sont plus distingués que d’autres, du fait de leur forte personnalité. C’est notamment le cas de Denis van Zeverdonck (1524 – 1545) qui aimait le luxe, l’apparat et le faste, s’éloignant ainsi de l’ascétisme prôné à l’origine par l’ordre cistercien. L’abbé à l’égo démesuré se fit même construire de son vivant un mausolée à sa gloire !

Podcast 29 : Des moines et des femmes

L'abbaye de Villers était un monastère « femmes non admises ». En prononçant le vœu de conversion des mœurs – et donc de chasteté – les moines s’engageaient à s’abstenir de toute relation sexuelle. Il fallait donc garder à distance respectable ces « filles d’Eve », responsables de la chute des hommes !

Podcast 30 : Bière qui roule…

La bière et l’Abbaye de Villers, c’est une longue histoire qui remonte aux sources du monastère cistercien. Non seulement, les religieux la fabriquaient sur place mais ils en consommaient aussi. Avec modération ? Pas toujours…

Les Jardins de l'Abbaye

Ligne du temps des rosiers anciens

Des variétés anciennes de rosiers sont placées en regard de la ligne du temps qui retrace l’histoire de l’abbaye de Villers. 

Les roses anciennes sont des variétés appartenant aux groupes existant avant 1867, mais aussi toute variété appartenant à des groupes homogènes constitués à l’extrême fin du 19e siècle.

La ligne du temps des rosiers anciens

Verger conservatoire et expérimental

Au sud des vestiges, sur la colline de la ferme, est entreprise une sorte de reconstitution de l’ancien agrosystème connu sous le nom de « pré-verger » et comprenant cerisiers, poiriers, pruniers et pommiers de variétés anciennes. 

Jardin de la pharmacie - Plantes médicinales d’aujourd’hui

Depuis juin 2019, cet ancien jardin, dénommé autrefois Jardin des infirmes, retrouve sa fonction initiale et vient compléter le Jardin des moines. Dans sa partie inférieure, il est plus spécialement consacré à la présentation de plantes utiles dans la thérapie et la prévention des cancers, dans le renforcement des immunités et dans l’accompagnement des thérapies. Les parterres de l’étage supérieur présentent des plantes médicinales aux propriétés diverses.  

Jardin des moines - Plantes potagères et aromatiques

Dans cette zone située derrière l’ancienne cuisine du monastère, des petites bâtisses auraient abrité du bois ou des animaux de basse-cour. La tradition lui a d’ailleurs donné le nom de « cour des poules ». 

Ce jardin comprend différentes variétés de plantes aromatiques, potagères et tinctoriales.  

Jardin des senteurs et son sentier méditatif

Le jardin des senteurs suit le chemin qui mène à la Chapelle Saint-Bernard. Le long du sentier parsemé de parterres odorants, des panneaux avec une dizaine de citations et d’exercices de méditation sont proposés aux visiteurs. Le Sentier méditatif a été réalisé avec la collaboration de l’asbl Emergences. 

Jardin de l’abbé - Des rosiers et des hortensias

Entouré de murs de briques surmontés d’élégantes balustrades en pierre, le jardin de l’abbé occupait une partie du flanc de la colline de Garenne aménagée en amphithéâtre. Sa composition était dictée par le palais abbatial. Un axe reliait les arcades de la pharmacie et l’entrée principale du palais à la chapelle Notre-Dame de Montaigu proposant une perspective et une symétrie parfaites, typiques des jardins à la française. Cette perspective a été rompue lors de la construction du viaduc du chemin de fer en 1855. Les bassins des deux fontaines sont les seules composantes authentiques du jardin du 18e siècle. 

Pour faire revivre ce jardin, de nombreuses variétés de rosiers et d’hortensias composent la structure de base des parterres. La garniture végétale est complétée par des espèces de plantes annuelles et vivaces.

Le Jardin des Simples

Jardin des simples - Plantes médicinales d’hier

Le jardin des simples est une évocation d’un jardin médicinal monastique du Moyen Âge. À cette époque, le jardin remplit deux fonctions principales : il est utilitaire, pour soigner le corps, et méditatif, pour apaiser et élever l’esprit. Conçu à partir de documents historiques sur les jardins au Moyen Âge, ce lieu propose une invitation à la découverte des plantes utilisées par Hildegarde de Bingen, religieuse du 12e siècle.

Le sentier méditatif

Huit panneaux jalonnent le parcours qui débute au pied de l’église et monte jusqu’à la chapelle Saint-Bernard. Rédigé par l’équipe pédagogique d’Emergences, coordonnée par Ilios Kotsou, chaque panneau est une invitation à explorer une attitude de la pleine conscience : le non jugement, la patience, l’esprit du débutant, la confiance, l’acceptation, la gratitude, la générosité et la bienveillance.

Nous avons eu l’envie de proposer un sentier méditatif dans ce lieu car il inspire naturellement à la contemplation, comme vous pourrez le découvrir par vous-même. Chargé d’histoire, de silences, à la fois lieu de vie et de réflexion, ce monument vous accueille sur son sentier méditatif, le temps d’un chemin partagé.

C’est quoi la pleine conscience ?

La méditation de pleine conscience propose de faire une pause pour observer et ressentir ce qui se passe à l’intérieur et autour de vous et puis, peut-être d’agir plus en conscience au lieu de réagir. Ilios Kotsou ajoute : Apprendre à vivre en pleine conscience, c’est exercer sa capacité à sortir de ses automatismes et à être davantage présent à sa propre vie.

A quoi ça sert ?

Méditer vous permet de découvrir des clés pour développer votre sérénité intérieure, améliorer votre bien-être, mieux vous connaître et découvrir les autres, vous (re)connecter à vos valeurs et donc prendre davantage soin de vous, des autres et du monde.

Ouvert toute l'année

L’accès au Sentier méditatif est compris dans le tarif d’entrée de l’Abbaye. Si vous pratiquez régulièrement la méditation pleine conscience et souhaitez revenir vous poser à plusieurs moments de l’année, pensez à prendre un pass annuel.

Attention, le sentier méditatif n'est pas accessible aux personnes à mobilité réduite. Le sentier se trouve dans une zone comprenant de nombreux escaliers. A éviter pour les personnes qui se déplacent avec difficulté.

Un carnet avec les textes du parcours de méditation pleine conscience est disponible au prix de 2 €.

Le vignoble de l'abbaye de Villers

Sa situation

Blotti à l’intérieur du mur d’enceinte qui entoure le site prestigieux de l’abbaye de Villers, le vignoble est installé dans un clos de 20 ares, répartis sur 5 niveaux : la « plaine » et 4 terrasses.

Son histoire

C’est en 1990 qu’un groupe de passionnés, à l’origine de la Confrérie du Vignoble de l'Abbaye de Villers-en-Brabant asbl, a décidé de défricher ce clos et d’y replanter de la vigne.  D’après les archives de l’abbaye, un vignoble y existait déjà dès 1312.  Les moines cisterciens de Villers ont toujours consommé du vin. Il leur était nécessaire pour le service divin, le réfectoire, la pharmacie, l’hôtellerie et la réception des grands personnages à qui ils servaient un «vin d’honneur.»

La viticulture

La culture du pinot noir, qui était chère aux cisterciens, est très délicate sous notre climat. En outre, elle nécessite l’utilisation de produits phytosanitaires et une main d’œuvre importante.  Les vignerons de Villers-la-Vigne ont donc choisi de planter des cépages interspécifiques, c’est-à-dire issus de croisements entre cépages nobles et cépages résistant aux maladies cryptogamiques mieux adaptés à nos contrées : Regent,  Phoenix et Muscaris, des cépages interspécifiques d’origine allemande.

Le vignoble de l’abbaye de Villers-la Ville, avec ses 1000 pieds répartis en terrasses, est un patrimoine naturel et génétique qu’il convient de préserver.

La vigne y est traitée selon des principes empruntés à l’agriculture biologique et à la permaculture,  afin d’enrichir encore la biodiversité impressionnante du lieu.

Le travail de la vigne à l'abbaye de Villers
Le travail de la vigne à l'abbaye de Villers

La vinification

Les vendanges se déroulent habituellement en deux fois, récoltant ainsi à maturité les deux couleurs de raisins. Après un tri soigneux sur table, les grappes entières de Regent subissent la macération carbonique. Elles passent ensuite par l’égrappoir-fouloir et la presse. Les moûts sont transformés en vin après les étapes de macération pelliculaire à froid et de fermentations alcoolique et malolactique contrôlées. Après débourbage à froid, collage, passage éventuel par la filtreuse et embouteillage, on obtient les précieuses bouteilles du Clos de Villers-la-Vigne, un rouge primeur épicé et fruité qui a déjà reçu plusieurs prix internationaux.

Les produits

L'appellation Villers-la-Vigne regroupe des produits originaux et uniques par leurs caractéristiques de vinification et leur terroir spécifique : le Villers-la-Vigne se décline en rouge, blanc et rosé.

Vu la petite superficie du vignoble, ces vins ne sont pas commercialisés mais réservés à la consommation des membres lors d’événements particuliers.  Il est néanmoins possible de déguster un verre de vin dans la cadre d’une visite guidée du vignoble.  Celles-ci ont lieu d’avril à septembre, le 1er samedi du mois à 14h30.  Il est également possible d’organiser des visites pour groupe. Les informations pratiques se trouvent sur le site www.villers-la-vigne.be.

Le Marc de Villers-la-Vigne by Etienne Bouillon est obtenu par distillation et rectification des moûts après pressurage des grappes du vignoble et refermentation à l'abri de l'air. Titrant 46 degrés, il sera dégusté avec modération en après-dîner où il ravira tout en finesse les palais en quête d'émotions fortes.  Il est en vente à la boutique de l’Abbaye.

Un vignoble didactique dans un site prestigieux, patrimoine exceptionnel de Wallonie

On assiste depuis quelques années à la prolifération de vignobles en Wallonie.  Certains de ces nouveaux vignerons ont rejoint – parfois pour plusieurs années – les rangs des vignerons de l’Abbaye de Villers-la-Ville.  Ils y ont ainsi reçu des formations et informations sur les cépages interspécifiques, appris à planter, tailler et conduire la vigne, ainsi qu’à en récolter les fruits.  Ils ont participé aux différentes étapes de la vinification, du blanc comme du rouge et sont depuis cette année initiés à l’élevage en barrique.

Bref, vous l’aurez compris. Villers-la-Vigne est un projet vitivinicole bientôt trentenaire centré autour de valeurs sûres telles que la volonté de faire les choses sérieusement sans se prendre au sérieux, l’amour de la qualité du travail et du produit bien fait, le partage et la transmission du savoir, le respect de la nature et du site environnant, le développement durable, l’amélioration continue et le respect d’autrui.

Ajoutez une chorale de vignerons qui chantent des airs du Moyen-âge et de la Renaissance, des voyages d’études annuels dans les régions viticoles des pays avoisinants ainsi que l’organisation ou la participation à différentes manifestations dans l’entité et des amitiés inoxydables avec de nombreux vignobles en Belgique. 

Tout cela finit bien entendu par se goûter dans le verre pour le plus grand bonheur du dégustateur.

Vue panoramique du vignoble

Wonky Clock

Wonky Clock offre au public un récital électro classique où les œuvres emblématiques de Tchaïkovsky, Schubert, Verdi ou encore Brahms croisent les beats hip hop, les basslines, les scratches et le dubstep. Un voyage musical entre hier et aujourd’hui.

Paradis Blanc

Paradis Blanc, un trio de musiciens de talent, rend hommage au formidable répertoire de Michel Berger. Un spectacle musical en toute intimité dans le cadre magique du Cabaret du Moine.

Aucklane

Aucklane, la sensation rock belge à découvrir absolument (RTBF) ! Son amour de la poésie, sa passion pour le rock et ses diverses influences confèrent à Aucklane une identité artistique particulière qui la démarque sur la scène musicale belge.