L'histoire de l'abbaye de Villers

Le futur saint Bernard de Clairvaux rend visite à la jeune communauté de Villers.

Un nouveau chantier de style roman débute en 1197. 12 ans plus tard, l'abbaye adopte le style gothique. Elle met près d'un siècle à se construire.

Fondation par Villers d’une abbaye-fille à Grandpré (suivie en 1237 d’une autre fondation à Saint-Bernard sur l’Escaut.)

Sous la direction de l'abbé Arnulphe de Gistelles, l'abbaye compte 100 moines et 300 convers. A cette période de grande richesse, le monastère abrite quelque 400 religieux et possède près de 10.000 hectares de terres.

Dès 1508, date de la première invasion, jusqu'à la fin du 17e siècle, les moines devront quitter les lieux à 9 reprises pour des raisons d'insécurité. Pendant leur absence, la brique est utilisée pour réaménager les bâtiments dégradés.

La Révolution française chasse les moines. L'abbaye est saccagée et pillée en 1794, puis vendue à un marchand matériaux, qui la démonte pièce par pièce. La végétation et la pluie font le reste... L'abbaye tombe en ruines.

La ligne de chemin de fer Ottignies-Charleroi est construite et amène les premiers touristes à l'abbaye. Comme les citoyens ne sont pas encore assez sensibilisés au patrimoine, la ligne traversera les jardins du palais de l'abbé.

En 1972, les ruines sont classées comme monument historique. Avec ses 650 ans d'occupation par les religieux, elles témoignent de l'évolution des styles architecturaux.

Inauguration du nouveau centre du visiteur et du nouveau circuit de visite : réunification du domaine dans son étendue du Moyen Âge.

Aujourd'hui, après les religieux, les pauvres et les pèlerins, l’Abbaye continue d’attirer 160.000 visiteurs par an en quête de dépaysement, de détente ou de spiritualité.