Expo Photo Villers en noir et blanc

Du 15 juin au 31 août, l’Abbaye accueille l’exposition Villers en noir et blanc. L’Abbaye sous l’objectif des photographes de la Belle Époque.

Vingt-cinq panneaux in situ et en grand format (1m/1m50) reproduisent les clichés à l’endroit même où ils ont été pris jadis, au tournant des 19e et 20e siècles. Visiteuses en grande toilette flânant dans le site, végétation sauvage triomphant au milieu des débris de l’Abbaye, bâtiments se dégradant lentement dans l’attente de leur restauration. C’est toute une atmosphère fin-de-siècle qui émerge de ces vieilles photographies.

Prolonger la Belle Epoque à la maison

Pour en savoir plus sur l’Abbaye de Villers au tournant des 19e et 20e siècles et prolonger l’ambiance « pittoresque » de sa visite, quatre ouvrages sont disponibles à la Boutique de l’Abbaye :

J. Lacroix, Victor Hugo à Villers-la-Ville. Deux siècles d’art et de culture, Villers-la-Ville, 2015, 125 p.

Jean Lacroix, spécialiste de Victor Hugo, invite à une découverte de la magie du site et de sa transformation opérée en 200 ans avec un focus sur le célèbre écrivain, dessinateur, visiteur des ruines et témoin indirect de la bataille de Waterloo.

E. Van Bemmel, Dom Placide (rééd. Villers-la-Ville, 2018, 167 p.).

Paru pour la première fois en 1875, le « Dom Placide » d’Eugène Van Bemmel connaît un grand succès avant de tomber dans l’oubli. Ces mémoires – imaginaires – du dernier moine survivant de l’Abbaye de Villers, racontent les amours malheureuses d’un jeune religieux et d’une châtelaine à la veille de la Révolution.

Villers-la-Romantique (revue Villers, n°22, 2e trim. 2002, 46 p.).

L’histoire de l’Abbaye au 19e siècle est présentée à travers les guides touristiques, la construction du chemin de fer, les visites de Victor Hugo, ou encore l’inspiration que donnèrent ses vestiges aux architectes et aux écrivains de l’époque.

R. Brocal, Là où je suis née, 3 tomes, 2009-2016.

Les souvenirs – bien vivants ! – d’une doyenne de Villers-la-Ville, née en 1923 dans l’ancien moulin de l’Abbaye, réaffecté alors en un hôtel renommé, plongent le lecteur dans les années heureuses du tourisme de l’entre-deux-guerres.